samedi 30 mai 2009

L’interprétation de vos œuvres

L’interprétation de vos dessins, peintures, collages ou modelages est toujours un moment délicat, mais c’est un moment qui vous revient de droit, dans le sens, ou vous êtes la seule personne à pouvoir le faire. J’ai trouvé dans le livre d’Alexandra Duchastel : «La Voie de l’imaginaire» une très belle approche pour aborder cette interprétation:
1) Observez avec bienveillance et curiosité ce que vous avez réalisé. De quelle manière ça se présente à vous. Prenez le temps de regarder ce que vous voyez.
2) Ressentez et associez : Ressentez ce que vous fait vivre l’image. Notez sans vous censurer, toutes vos réactions et associations spontanées. Ecrivez sur :
· ce que vous aimez et ce que vous n’aimez pas
· l'effet que les couleurs utilisées ont sur vous ;
· les formes et les lignes qui vous rappellent quelque chose ;
· ce à quoi cela vous fait penser;
· votre senti corporel à cet instant précis ;
· l'état émotif qui vous habite.
3) Décrivez l'image : Pour vous obliger à voir l'œuvre telle qu'elle est, décrivez-la le plus objectivement possible, comme si vous deviez la décrire à une personne aveugle. Parlez des lignes, des formes, des couleurs, du mouvement, de l'énergie ; utilisez des qualificatifs clairs et précis pour traduire l'impression qui s'en dégage. Par exemple: mouvementé, calme, en dents de scie, plein de vie, chaud, froid, etc.
4) Relisez-vous et identifiez-vous à l'image: vos réactions spontanées, à votre propre création parlent de ce que vous êtes dans l'instant présent; elles révèlent parfois des aspects inconnus de votre personnalité qu'il vous faudra apprendre à apprivoiser. Relisez les dernières lignes que vous avez écrites et utilisez, pour vous décrire, les qualificatifs que vous avez employés. Récrivez le même paragraphe en commençant chaque phrase par «Je suis... mouvementé, calme, en dents de scie, etc. »
5) Laissez émerger un mot ou un titre: Sans trop réfléchir, écrivez le titre qui vous vient à l'esprit lorsque vous regardez l'image. Ne portez pas de jugement; acceptez ce qui vous vient spontanément à l'esprit.

A vous de jouer maintenant ! ou plutôt… à vous d’interpréter maintenant…

mardi 26 mai 2009

La guérison à pleines mains

Voici un exercice donné par Johanne Hamel dans son livre : « L’art thérapie somatique »
1. Détente: Il s'agit d'abord de se détendre et de cerner une sensation somatique à travailler. Centrez-vous sur votre respiration sans essayer de la changer. Quittez vos préoccupations une à une et dites-vous que vous vous en occuperez plus tard. Puis, centrez-vous sur les sensations dans votre corps. Repérez une tension, un malaise ou même une sensation agréable. N'essayez pas de faire disparaître le malaise, sauf si c'est à cause de votre position physique, auquel cas déplacez-vous pour être plus à l'aise; il s'agit de ressentir le malaise, la douleur ou la sensation le plus possible dans ce qu'il a de spécifique, d'en goûter la saveur en quelque sorte.
2. Dessin: Cette étape consiste à dessiner cette tension ou ce malaise à l'aide de lignes, de formes ou de couleurs qui décrivent le mieux la sensation somatique telle que ressentie. Utilisez des pastels à l'huile ou des crayons feutres qu'il sera possible plus tard de recouvrir d'un autre médium.
3. Dialogue: Il s'agit ensuite de dialoguer avec le malaise en amplifiant sur le papier les lignes, les formes et les couleurs. Si la ligne pouvait parler, par exemple, que dirait-elle? Reproduisez-la sur plusieurs feuilles jusqu'à ce que le sens en devienne clair. Même chose avec la forme ou la couleur. Que suscitent-elles en vous comme ressentis, souvenirs, émotions, prises de conscience ? À quoi ces formes ou ces couleurs vous font-elles penser? Quand la signification psychologique de ce malaise vous est apparue clairement, vous passez à l'étape suivante. La raison en est qu'il est important de comprendre ce que vous cherchez à guérir, sinon la couleur de guérison que vous appliqueriez par la suite ne servirait qu'à masquer le malaise.
4. Méditation avec une couleur de guérison: La couleur de guérison est personnelle, c'est-à-dire que vous devez la ressentir comme apaisante à ce moment-là et pour cette sensation-là. N'hésitez pas à mélanger plusieurs couleurs pour avoir exactement la bonne nuance. Un rosé ou un vert trop foncés, par exemple, peuvent ne plus être ressentis comme apaisants une fois appliqués sur le dessin de la tension. Trouvez une couleur de guérison et utilisez-la avec le dessin de la tension effectué à l'étape 2 :
• en entourant de cette couleur la représentation de la douleur, de la tension ou du malaise;
• en la recouvrant de peinture à doigts à pleines mains ;
• ou en la recouvrant de papier de soie ou de ouate peinte de la couleur de guérison.

J’ai fait cet exercice ce matin avec une amie et nous avons eut beaucoup de plaisir a appliqué notre couleur de guérison avec de la peinture à doigts. J’y ai même rajouté des paillètes. Ma douleur se situait au niveau des épaules et en dialoguant avec elle, j’ai commencé à sentir une ouverture au niveau de mon thorax, ce qui s’est accentuée en appliquant la couleur de guérison.

dimanche 24 mai 2009

L’Art-Thérapie Somatique

Ce livre est écrit par Johanne Hamel, psychologue et psychothérapeute par l’art. Cette québécoise enseigne à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscaminque et dans divers programmes d’art-thérapie en Estrie. Elle dirige également l’Institut de formation professionnelle en psychothérapie par l’art.
Voici sa définition :
« L’art-thérapie somatique propose l’accès au soma (corps) par la représentation en deux ou trois dimensions (dessin, peinture, argile, etc.) de la sensation physique ressentie subjectivement. Cet accès facilite la prise de conscience d’états émotifs intenses logés dans la sensation, en permet la catharsis et facilite la communication de ces expériences. »
Dans cet ouvrage Johanne Hamel nous parle des états de stress post traumatique et de la douleur chronique. Elle fait le point sur les connaissances actuelles concernant la guérison à la suite d’un stress post- traumatique en se basant sur des recherches américaines et nous démontre de quelle façon chacun peut participer à sa guérison grâce à l’art thérapie somatique.
Elle nous parle des différentes techniques utilisées en art-thérapie pour le traitement des traumatismes et de la douleur chronique et nous propose quelques études de cas tirés de sa clientèle.
En conclusion, elle exprime le désir que la recherche en art-thérapie somatique soit plus développée.
Ce livre est un message d’espoir à toutes les personnes souffrant de douleurs chroniques ou de stress post-traumatique qui sont en général très médicamentés, ont des limitations fonctionnelles plus ou moins importantes et sont considérées par la médecine traditionnelle comme incurables.

vendredi 22 mai 2009

L'exercice d'écriture thérapie

Voici en résumé, l’exercice d’écriture résolutive décrit dans le livre d’Hélène Bah : « l’Écriture Thérapie »
Il s’agit, en partant d’une difficulté ou d’un problème, d’en écrire l’histoire, puis de la relire et de l’analyser pour enfin en tirer des conclusions et des actions.

1ère partie : S’écrire
- Prévoir 1 ou 2 h
- Formuler en une phrase la présente difficulté ainsi que la ou les solutions envisagées et mettre cette feuille de coté.
- Éventuellement faire un plan pour organiser vos idées
- Écrire librement, raturer, mais ne pas effacer
- Écrire votre histoire en décrivant l’endroit et le moment ou l’action se passe, les personnes présentes, votre ressenti et toutes les choses qui vous semblent importantes. Racontez votre histoire comme si vous la racontiez à quelqu’un qui ne vous connait pas et présentez les personnages dans toutes leurs dimensions.
- Reparcourir régulièrement le déjà-écrit, et le modifier à volonté.
- Relire l’ensemble pour d’ultimes rectifications
- Mettre ce texte de coté pour 2 à 3 semaines

2éme partie :Se lire
- Effectuer une 1ére lecture de l’ensemble sans porter de jugements de valeur.
- Noter au fur et à mesure de votre analyse tout vos commentaires, observations, découvertes, questions, etc.
- Analyser la disposition graphique et la ponctuation.
- Inspecter le récit en observant : les lieux de l’action, le personnage principal, les autres personnages, la tonalité générale (descriptive, explicative, rationnelle, affective)
- Écouter les priorités du texte pour choisir la 1ére piste. Dépister les sous-entendus, les non-dits, les choses inattendues, les répétitions.
- Observer la description des lieux : ils sont chargés d’histoire, de codes et d’émotions.
- Regarder si le récit est complexe, s’il remonte loin dans le temps.
- Étudier la présentation du personnage principal (son physique, son caractère, ses paroles, ses habitudes) et aussi les personnages périphériques.
- La tonalité du récit renseigne sur la manière dont vous avez endossé votre rôle dans l’histoire.
- Mettre à plat tous les résultats et organiser vos données en chapitre.

3ème partie : Se déterminer
- Sortir du sentiment d’impuissance et prendre des décisions.
- Définir vous-même votre problème pour trouver votre solution
- Trouver le sens de votre propre expérience et le formuler
- Isoler dans l’analyse le point aujourd’hui crucial et le traiter concrètement.
- Expliciter et assumer vos valeurs
- Accepter le risque de votre singularité.
- Prendre en compte les problèmes dans leur interdépendance
- Garder à l’esprit la pluralité des solutions.
- Etablir vos priorités
- Inventer des réponses plutôt qu’appliquer des recettes.

J’ai fait cet exercice, il y a 2 jours. Ça m’a pris environ 2h00, mais je vous assure que ça en vaut la peine. Ça m’a permis de clarifier une situation et de la mettre à plat. C’est incroyable toutes les pistes que j’ai trouvé à partir de cette situation. J’ai gardé la même solution que j’avais déjà adopté, mais maintenant, je sais pourquoi et je suis en accord avec cette solution et sincèrement, j’en ressens un véritable bien être.

lundi 18 mai 2009

L’Écriture Thérapie

Ce livre est écrit par Hélène Bah qui est une auteure française qui possède un doctorat en lettre, et qui est maitre de conférences à l’Université de Marne-la-Vallée. Elle est également consultante et formatrice dans une société où elle propose cette méthode d’écriture thérapie.
Voici comment elle introduit elle-même sa méthode : « Il s’agit d’une thérapie, dans la mesure où la méthode proposée permet de réintroduire de la fluidité dans les blocages, de l’harmonie dans le chaos, du sens dans l’incertitude. La dimension thérapeutique de l’écriture est liée à la possibilité qu’elle offre de mettre en forme l’expérience, de prendre du recul vis-à-vis d’elle pour ensuite se la réapproprier. Il y a là un pouvoir d’apaisement, de clarification et d’émancipation, que j’ai découvert et apprécié au fil du temps, et dont je voudrais partager avec vous les étonnants effets. »
Elle appelle cette façon d’écrire : l’Écriture Résolutive et elle la divise en 3 parties. La première partie consiste à écrire votre problème sous forme d’histoire. Vous racontez votre propre histoire en y mettant tous les détails qui vous semblent importants. Ensuite vous laissez votre texte de coté pour 2 ou 3 semaines et vous passez à la deuxième phase qui est la relecture de votre texte et son analyse. Enfin, vient la dernière étape qui consiste à décider de ce que vous allez faire avec le matériel que vous aurez trouvé durant la seconde phase.
Elle termine son ouvrage ainsi : « l’Écriture Résolutive n’a pas d’autre ambition que de donner à votre regard sur vous-même à la fois la hauteur et la profondeur qui vous permettront d’agir selon votre propre mesure, dans une connaissance de vos limites et de vos possibilités, seule capable de vous rendre efficace, libre et joyeux dans l’action. »
Bien que je n’aie pas encore expérimenté cette écriture, j’ai trouvé l’idée bien intéressante et je viendrais bientôt vous l’afficher en détail dans les exercices de mon blog.

samedi 16 mai 2009

Les pensées polluantes

Voici un exercice proposé par Anne Marie Jobin dans son livre : « La Vie Faite à la Main »
Quelles sont vos pensées polluantes ? Qu’est ce que vous vous dites quand, au beau milieu de votre projet, un malaise ou un blocage survient ? Et dans votre vie en général ? Dessinez en gros sur une feuille la forme simple d’une tête, et tout autour écrivez ces pensées, comme si elles sortaient de la tête, dans toutes les directions. Découpez ensuite des petits bouts de papier blanc avec lesquels vous recouvrirez les phrases, et fixez les avec du ruban adhésif mais seulement à un bout, de façon à pouvoir lever le papier pour voir la phrase en dessous. Ecrivez ensuite une affirmation antidote correspondant à chaque message négatif. Par exemple, sur « je n’y arriverai jamais », inscrivez « j’ai tout en moi pour y arriver » ; sur « pour qui te prends-tu ? », écrivez « je me prends pour un être vivant » ; etc. quand vous avez terminé, amusez vous à lever les petits papiers un à un et ressentez l’effet des différentes phrases sur vous. Écrivez vos réflexions, si désiré, et terminez en dessinant sur une autre feuille une deuxième tête semblable à la première, mais entourez la de couleurs douces, en utilisant de préférence des pastels secs dont vous étendrez les couleurs avec les doigts.

mardi 12 mai 2009

L’art Pratique de la Créativité

Encore un livre écrit par Julia Cameron et qui, selon moi, s’adresse plus spécifiquement aux artistes et aux créateurs. Bien sûr, nous sommes tous, nous même, plus ou moins des artistes et des créateurs dans certains cotés de nos vies, (et c’est d’ailleurs pour cela que ce livre est intéressant pour nous aussi). Mais ce que je veux dire c’est qu’il s’adresse plus particulièrement à des écrivains, des peintres, des sculpteurs, metteurs en scène etc.
Ici, l’auteure nous invite à retrouver notre Artiste Intérieur à travers un cours étalé sur 12 semaines dans lequel, elle nous montre comment démanteler les mécanismes inconscients nuisant à l’expression artistique. Elle nous amène aussi à établir nos frontières personnelles, à apprendre à affirmer notre originalité propre, et elle nous aide à reconnaitre nos monstres intérieurs et les saboteurs de toutes sortes. Et tout ceci, à travers différents exercices disséminés dans chaque chapitre et aussi, bien sûr, toujours les mêmes outils de base que sont les pages du matin, le rendez-vous d’artiste et la promenade hebdomadaire.
En parlant de son ouvrage Julia Cameron dit : « Ce livre veut démystifier les obstacles qui jonchent habituellement la voie de la créativité. Il s’arrête sur des problèmes que connaissent non seulement les débutants, mais aussi ceux qui sont plus avancés sur la voie de la créativité. Si incontestablement, Libérez votre créativité a lancé bien des gens sur l’océan de la créativité, L’art pratique de la créativité veut donner aux aventuriers de la créativité les outils dont ils ont besoin, entre autres la clarté et l’encouragement. »

dimanche 10 mai 2009

Connaissez-vous le JOURNAL CREATIF ?

C’est une combinaison de dessins et d’écriture dans le format du journal Intime.

Pas besoin de savoir dessiner, ni d’être bon en français (personne n’ira vérifier votre orthographe ou votre grammaire). Le but du jeu est de laisser le crayon courir sur le papier et votre main dessiner ce qu’elle a envie. C’est ce qu’on appelle l’écriture spontanée ou du dessin spontané : on laisse émerger ce qui vient.
Ensuite bien sûr, on ajoute d’autres techniques telles que le dialogue, la lettre, inventer une histoire, un conte, écrire en crayon fou, faire une liste, un diagramme, dessiner les yeux fermés, faire un zoom, un gribouillage, un diagramme, de l’art positif, un mandala, un collage. On combine aussi bien souvent différentes techniques entre-elles, comme un dialogue avec notre dessin ou un dessin qui raconte ce qu’on a écrit et puis on y ajoute des jeux et des surprises comme de piger des mots pour écrire une histoire ou piger une image .

Très ludique, c’est aussi un outil qui permet de :
· mieux se connaitre,
· de développer sa créativité,
· de prendre de meilleures décisions
· de ventiler ses émotions
· de déposer son stress
· de relaxer
· de se connecter à ses ressources intérieures
· de répondre à ses propres questions.

Le JOURNAL CREATIF vous permet d’exprimer ce qu’il y a à l’intérieur de vous. Il vous apporte une distance par rapport à votre vécu et vous offre un regard différent sur votre monde intérieur, ce qui vous amène à découvrir de nouvelles informations et à développer un lien avec votre inconscient.

Dans un atelier de JOURNAL CREATIF, les échanges sont confidentiels et chacun est libre de partager ou non avec les autres, de montrer ou non ses créations aux autres. Chacun parle pour soi-même et aucune interprétation n’est faite pour les autres. Le but d’un atelier est de vous faire découvrir différentes techniques afin que vous puissiez les refaire chez vous et développer votre autonomie.

En bref, le JOURNAL CREATIF met le jeu et la créativité à l’honneur tout en vous aidant à mieux vous connaitre et en améliorant votre bien être. Il apporte beaucoup de plaisirs et développe la confiance en soi.

vendredi 8 mai 2009

Une journée idéale

Ceci est un exercice bien amusant et en même temps bien intéressant à faire que j’ai trouvé dans le livre de Barbara Sher : «Qui veut, peut». Il s’agit de raconter votre journée idéale. Non pas une journée particulière ou un jour de congé, mais vraiment une journée ordinaire comme celle que vous rêvez de vivre. Imaginez-en tout les détails de votre lever au coucher. Ce que vous mangez, comment vous vous habillez, les gens que vous rencontrez, ceux avec qui vous travaillez, ce que vous faites dans votre travail, ce que vous faites à la maison, comment est votre maison, qui est avec vous.
Tenez compte dans vos observations des 3 catégories suivantes :
- Ce que vous faites : Imaginez-vous en pleine possession de vos moyens, apte à décrocher la lune. Pas de restrictions, tout est permis et tout est possible.
- A quel endroit : Ou vous trouvez-vous, dans quelle situation ?
- Avec qui : En compagnie de quelles personnes avez-vous choisi de travailler, de manger, de rire, de parler, de vivre.
Laissez libre cours à votre imagination. Ne vous cantonnez pas dans le domaine des possibilités. Vous avez une liberté absolue, des moyens illimités et toutes les aptitudes nécessaires pour faire ce que vous voulez.
Quand vous avez terminé, relisez votre texte et posez vous les questions suivantes dans chacune des catégories. Quels éléments de votre journée idéale paraissent absolument indispensables à votre bonheur ? Quels éléments s’avèrent facultatifs mais néanmoins souhaitables ? Quels aspects sont superflus ?

mercredi 6 mai 2009

Le Parent protecteur

Voici un exercice que j’ai fait faire dans mon atelier sur l’enfant intérieur et que j’avais trouvé dans le livre : Faites vivre votre enfant intérieur de Lucia Capacchione. Il s’agit de dessiner le parent protecteur de notre enfant intérieur. Le parent protecteur étant en fait notre moi adulte qui a promis à l’enfant de le protéger. Ce dessin doit donc nous représenter adulte avec notre enfant intérieur dans une position ou le petit se sent protégé. Vous pouvez ensuite noter tout autour de l’image les paroles d’amour et d’encouragements que vous lui dites et continuer avec un dialogue, main droite, main gauche si vous en avez envie. C’est un merveilleux exercice pour permettre à l’enfant intérieur de retrouver sa confiance en vous. En lui prouvant que vous êtes là et que dorénavant, plus personne ne pourra lui faire de mal, vous lui permettez de retrouver sa spontanéité d’enfant, sa fraîcheur, son enthousiasme et vous retrouvez le votre par la même occasion.

dimanche 3 mai 2009

Dessiner l’image

Voici encore un exercice que nous avons fait au dernier atelier d’Anne Marie Jobin auquel je suis allée. Il s’agissait de piger une image abstraite, de la coller au milieu de notre page et de la continuer. Vous pouvez aussi le faire avec une image coupée en 2. C’est un exercice vraiment très relaxant et bien intéressant. Il stimule notre créativité et nous permet de nous amuser avec les couleurs. Quand vous avez terminé, sur la page suivante vous pouvez écrire 6 ou 7 mots qui vous viennent à l’esprit en regardant votre chef d’œuvre et ensuite vous faites un petit texte avec ces mots. Dans cet atelier, nous étions 13 et chacune d’entre nous passait devant chaque dessin et y laissait un mot. Ensuite, nous avons écrit un texte avec ces 13 mots. Voici ce que ça a donné pour moi :
Et voici mon CHEMIN tout TRACE, diminuer la VITESSE, prendre L’AUTOROUTE de l’ARC EN SOI, sortir à l’ECHANGEUR pour la FORME, décider d’aller vers la TRANSPARENCE, au CARREFOUR, pas de MELANGE, c’est l’ORGANISATION qui triomphe. Rester CITADIN et pourtant jouer dans le CARRE de sable.
Ce petit texte fait avec les mots des autres au sujet de mon dessin m’a apporté la confirmation qu’il fallait que je ralentisse, que j’améliore ma forme et que je privilégie l’organisation et la transparence dans ma vie. La dernière phrase pour moi a 2 significations : en habitant Québec, je suis en ville et proche de la nature, ce qui est merveilleux, et la 2éme signification que j’aime bien, qui me parle beaucoup et me fait penser à la phrase de Jésus : « je vis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde » et qui pourrait se traduire dans ma vie par : je reste une soignante et pourtant je travaille avec la créativité, le jeu, le dessin et l’écriture.

vendredi 1 mai 2009

Le critique intérieur

Le reconnaissez vous ce tyran intérieur qui n’est jamais content de ce que vous faites, qui a toujours quelque chose à redire et vous martyrise à longueur de journée ?
Et bien ! Dessinez-le ! Que dis-je, caricaturez-le ! Écrivez autour de votre dessin tout ce qu’il vous dit, ces remarques acerbes, ces ordres, toutes ces méchantes phrases que vous avez l’habitude d’entendre dans votre tête, et puis donnez lui un nom. Le mien s’appelle "Brigadier Chef OBEISSÈ".
Le travail avec les sous-personnalités est toujours très intéressant à faire car en déposant sur papier une voix et un fonctionnement intérieur, cela le rend beaucoup plus conscient et beaucoup plus facile à repérer. Cela nous donne une distance et une compréhension par rapport à certain de nos comportements et nous permet de retrouver un certain pouvoir intérieur. Le fait de le dessiner et de le caricaturer amène une dose d’humour et facilite l’indépendance par rapport a cette sous-personnalité qui sans cela continuerait à jouer dans l’ombre avec nos émotions et nos comportements.
De plus, après avoir fait votre dessin, vous pouvez engager un dialogue avec votre personnage, vous pouvez lui demander pourquoi il agit de la sorte, qu’est ce que vous pouvez faire pour lui, lui poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit. Vous risquez d’être très surpris par les réponses et découvrir que vous pouvez renverser la situation et peut être même vous en faire un ami ! à vous de jouer !